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Affichage des articles du juillet, 2024

J'achète un terrain

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Je savais très bien en achetant ma maison, que je n’y resterais pas. J’étais obligée de prendre ma voiture pour faire mes courses, alors, autant habiter la campagne. Il n’y avait que deux chambres , et mes invités dormaient dans le canapé du salon. Je n’ai donc plus reçu les membres des villes jumelles. Il y avait trop d’escaliers et je me suis aperçue de cet inconvénient lorsque j’ai fait une embolie pulmonaire et qu’il m’a été impossible de regagner ma chambre. Et puis, la sirène…. Ajoutons aussi les impôts fonciers qui sont très chers à Romilly. J’avais le choix entre acheter quelque chose de convenable, ou un terrain, et je me suis mise à regarder les annonces. Un jour, je tombe sur celle-ci : Terrain de 3800m2 12 .000 euros. J’ai cru à une erreur (5 fois en dessous de sa valeur). Je me suis donc renseignée près du maire et de ma future voisine, une dame seule de mon âge, car j’étais surprise que les gens ne se soient pas précipités

Histoire de sirènes

  Avant d’en arriver à la maison que j’habite actuellement, je vais ajouter quelques petites précisions. Si bien que l’on soit quelque part, il y a toujours quelques inconvénients. Rien n’est parfait. Pour moi, c’était la sirène. Cela ne me gênait pas centre ville, mais là, à trois maisons de chez moi, il y avait une école avec un de ces engins sur le toit. J’ai été très surprise de voir qu’après les accidents (dont certains la nuit) et les premiers mercredis de chaque mois, elle sonnait tous les dimanches alors que normalement, c’est le samedi. J’ai entendu dire, mais ce n’est peut-être qu’une rumeur, que c’est à cause du curé qui fait sonner ses cloches. Il n’y a tout de même qu’une église pour 5 sirènes. J’ai commencé par me plaindre au maire, qui n’habite pas Romilly et qui m’a répondu : « ah, elles sonnent le dimanche ? » Renseignements pris par lui, c’est par raison de sécurité pour vérifier leur fonctionnement même si elles ont

Suite de mes aventures immobilières

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  Comme je l’ai raconté, j’ai dû prendre la fuite et trouver autre chose. Je savais que, par manque de temps et d’argent pour trouver quelque chose de valable, ça ne pourrait pas être définitif. L’important était d’avoir de bons voisins. En 2000, j’achète donc une maison construite au temps de la loi Loucheur. Il faut monter quelques marches pour arriver au rez-de-chaussée. Celui-ci comprend deux pièces, une petite entrée et une montée d’escalier. Il y a deux chambres à l’étage et un grenier au-dessus. On atteint la cave en passant par l’extérieur. C’est là que sont les WC ! Pour les voisins, j’ai d’un côté un couple de retraités (gendarme et aide-soignante) et de l’autre une personne âgée dont je ne me suis aperçue de la présence qu’au bout de 6 mois. Ne sachant combien de temps je devrais rester là, je me suis encore embarquée dans de grands travaux car je tiens à mon confort : Création d’une salle d’eau aux dépends de la cuisine

Mésaventures immobilières

J’ai changé de titre car la situation ne fait qu’empirer : Musique dans la journée, tir à la carabine dans le jardin et grand cirque tous les soirs, ce qui fait qu’il est arrivé à ma fille de ne pas pouvoir se réveiller pour aller travailler. J’organise une pétition et porte plainte contre le propriétaire. Ma plainte est refusée car je devrais être SA locataire. Je dois me retourner contre les voisins et on m’annonce tout de suite qu’ils sont insolvables. Je prends un avocat et nous faisons appel en se basant sur le fait que celui qui cause un tort quelconque à autrui doit le réparer et je demande des dommages car ma maison est fortement dévaluée et voulant m’en aller, je n’arrive pas à la vendre. Ma maison de campagne étant libérée de ses locataires qui l’ont laissée en piteux état, je m’y réfugie le plus souvent possible. C’est là qu’un matin je reçois un coup de téléphone : « Sais-tu ce qui est arrivé chez tes voisins ?, Il y a eu un meurtre. » Un des gars (et ce n’ét

14 juillet

Je vous avais dit dans ma suite d’aventures immobilières que la situation allait se dégrader. Je m’explique. La ville de Romilly ne veut pas créer de ghettos pour les cas sociaux. Elle s’entend avec des propriétaires de logements anciens pour subventionner les travaux et trouver des locataires dont elle paye les loyers. Je me suis aperçue après avoir acheté ma maison que j’avais ce genre de voisins. Leur propriétaire a divisé la maison voisine en 6 petits logements, 2 par étage. Il y avait à mi hauteur une terrasse reliant deux appartements, qui surplombait ma cuisine. La première année, tout s’est bien passé. L’un des locataires étant éboueur, il se levait très tôt et faisait la police dans l’immeuble pour avoir le calme. Puis, il a cessé son travail, et à partir de ce moment, c’était tous les soirs la grande fête sur la terrasse, avec barbecue, beuverie et cris, tout cela jusque 4h du matin. Je faisais appel à la police et les représai
  Aventures immobilières Elles sont loin d’être terminées. Un de mes fils ayant des connaissances en architecture me donne de bons conseils. Il me faut utiliser cette grande pièce très lumineuse pour y faire une grande salle de séjour. A une extrémité, la cuisine, qui faisant un décrochement est surmontée d’une mezzanine. A l’autre bout, ma chambre. L’ancienne cuisine sera occupée par une montée d’escalier et une salle de bain avec baignoire et douche séparées. En attendant, je dors à côté d’une tranchée destinée à l’eau, au gaz et au tout-à-l’égout et on se lave à l’étage. Le résultat est superbe. Cette grande pièce a été peinte en blanc, avec des appliques électriques et de grands patchworks aux murs. Il y a un escalier en spirale pour atteindre la mezzanine, et j’ai disposé au bord de celle-ci une rangée de plantes vertes dans des jardinières. Celles-ci s’y plaisent beaucoup au point de devenir envahissantes. Ajoutez des bibliot

Suite de mes aventures immobilières

Nous sommes en 1991. Mon mari est décédé, mes enfants mariés et il me reste mon fils handicapé et ma « petite » dernière. J’ai 60 ans et je songe à l’avenir. Je n’ai aucune famille dans le village. Il se peut qu’un jour je ne puisse plus conduire. Aussi j’envisage d’habiter de nouveau en ville. Je tiens à ma maison et n’ai pas envie de la vendre. Je calcule donc que je peux garder une des deux maisons, de louer la seconde, ce qui me permettra de rembourser un emprunt que je serai obligée de faire. J’écume donc le département à la recherche de ce qui pourrait me convenir. Je veux du plain-pied, pas trop cher, habitable de suite, à proximité du centre ville de façon à ce que je puisse me rendre à pied à la mairie, la poste, chez le docteur, le pharmacien ou le dentiste, et faire mes courses. Tout cela n’est pas facile à trouver. Je me décide pour Romilly, ville la moins chère du département. Ma maison est près du centre. Elle est jumel

Pourquoi faire simple....3

Cette fois-ci, je m’attaque à « La Redoute » Depuis longtemps, je me fournis en draps dans ce magasin. Ils sont de bonne qualité et de toutes les dimensions. J’ai besoin de draps-housses de 120 et cela ne se trouve pas partout. Donc je me lance dans une commande par internet. Après tous les renseignements d’usage, il y a le chapitre « livraison ». Il y a deux colonnes, l’une pour mon domicile, l’autre pour le point relais. Toutes deux sont cochées et impossible d’annuler la livraison au point relais. Mais je ne m’inquiète pas trop car les heures étant différentes, je suppose qu’on ne déposera mon colis à Arcis (25 km) que si je suis absente. Mais voila qu’il va directement à Arcis. Par bonheur, il y a un numéro de téléphone gratuit que j’appelle. Il n’y a aucun moyen de rapatrier mon colis. Si je veux le recevoir chez moi, il faut que j’annule ma commande et que j’en fasse une autre au risque que cette mésaventure ne se reproduise. J’ai

Pourquoi faire simple....2

  Il n’y a pas qu’à la poste (voir le 30 octobre) que cela existe. Je commande à un grand magasin de vente par correspondance spécialisé dans les livres et les CD, un coffret contenant 12 CD. Ce coffret arrive en bon état, sous plastique avec les boites contenant deux disques emballées séparément. L’une des boites ne contient qu’un CD. Je fais donc une réclamation. On me dit « qu’après enquête » cette boite devrait contenir les 2 CD. Entièrement d’accord mais ce n’est pas le cas. Je demande donc le disque manquant. Impossible, il me faut renvoyer tout le coffret. Je comprendrais encore si c’était une malfaçon, mais renvoyer 11 disques pour en avoir 12 relève de la plus haute fantaisie et ne prouve d’ailleurs rien. Et puis l’emballage, le déplacement, l’envoi, le retour compliquent tout. J’ai préféré que l’on me rembourse ce disque. Heureusement que ce n’est pas une histoire à épisodes. Un autre exemple. Ma sœur commande des baskets. Elles sont bleues avec des lacets de

Pourquoi faire simple....

  Encore une histoire à mettre sur le compte de la poste. Du fond du jardin, je vois passer la voiture de la postière et n’arrive pas à temps pour récupérer une lettre recommandée. Je décide donc de ne pas me déplacer au bureau de poste, et d’après le document trouvé dans ma boite, de téléphoner au 3631 pour demander à ce que cette lettre me soit présentée à nouveau.   Comme d’habitude dans les administrations, tapez 1, tapez 2….je laisse tout défiler ne sachant pas très bien sur quel numéro taper. «Nous n’avons pas compris votre réponse »   Je recommence le défilement et tape au hasard courrier   Et ça recommence. A lettre recommandée on me demande le numéro du récépissé. Je le cherche et pendant ce temps «Nous n’avons pas compris votre réponse »   Je trouve un numéro qui commence par 1A062 Comment taper le A ?   De guerre lasse, j’appelle le bureau de mon village en demandant que la factrice me ramène ma lettre le lendemain. M

Etre député...ou

24 avril 2012 Aimeriez-vous être Président(e) de la République? Ce n’est pas, à mon avis une situation enviable. On est tout de même arrivés à trouver dix personnes qui se présentent et il y en aurait eu plus s’il n’y avait pas eu les primaires socialistes. Evidemment, il y a des avantages : Logés, nourris, transportés gratuitement, bon salaire et assurés de n’être jamais dans le besoin. Mais en échange, que d’inconvénients : Critiques continuelle des opposants (qu’on fasse bien ou mal), paparazzis, être toujours accompagnés de gardes du corps, devoir se déplacer sans arrêt, faire des discours, assister aux conférences, devoir répondre même la nuit en cas d’urgence, être responsable de tout ce qui se passe, comme la suppression d’une classe, la fermeture d’une usine, le prix de l’essence ou le vol de motos de la gendarmerie ! Il parait que notre président actuel fait du jogging…mais où ? Un ancien président s’est plaint de ne plu

Les fêtes au village

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  Le village ou nous habitions était vraiment très animé. Il y avait 150 habitants, mais à chaque manifestation nous étions 3 ou 4 fois plus. D’abord, la fête du village le premier dimanche de mai. Manèges, balançoires, course de lenteur en vélo et même une année une piscine construite avec des bottes de paille que les garçons devaient traverser sur une poutre.   Je m’excuse, c’est la seule photo à peu près lisible, car mangée par les moisissures Puis d’autres animations : Projection de films sur la vie du village,(comme ce lâcher de ballons)   Reconstitution d’un mariage 1900 ,   Concours de vélos fleuris,   Expositions de vieilles cartes postales ou de vieilles motos.   Et puis aussi les repas, les sorties, les feux d’artifice, le méchoui des pompiers   Les enfants ont 30 ans de plus !.     Nous fabriquions tous les ans un char pour la fête de la choucroute à Brienne le Château. Tout le village participait en se réunissant à la salle des fêtes, même l

La sécurité dans les villages

Suite à la recrudescence des vols dans son village, le maire d’une petite commune a demandé aux habitants de participer à la surveillance. Il y en a qui disent que c’est à la police de faire ce travail, d’autres qu’il y a des professionnels, d’autres encore que c’est de la délation. Pour moi, si je voyais une fourgonnette chez mes voisins alors que je sais qu’ils sont en vacances sans intention de déménager, je le signalerais. Lorsque j’étais à la campagne (4 ème maison), il n’y avait aucun problème. La grille ne fermait pas à clefs, les clefs restaient sur la voiture, la maison restait ouverte la nuit. Nous avons fini par la fermer car le matin, le chien ouvrait la porte et rentrait avec les chats. Je ramène un jour de chez un grossiste, un saucisson sec pour ma voisine qui était absente. Comme elle n’était pas là, je le mets dans le couloir…elle l’a retrouvé sur son frigo. On pouvait retrouver du bois dans le feu, mais aussi son lit
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  22 mai 2011 Fin de la restauration Voici quelques photos qui montrent que la maison a maintenant fière allure.
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  Restauration de la maison   Comme je l’ai déjà dit, la seconde maison qui se trouve sur le terrain est dans un état pitoyable et semble ne pas pouvoir être restaurée. Mais dès que nous avons pu vendre notre maison troyenne, nous nous sommes attaqués au problème.   Cette maison comprenait deux petits logements. Chacun avait une porte, une fenêtre, une immense cheminée dans laquelle on peut tenir debout, une pièce en façade et une autre sans fenêtre derrière. Le carrelage avait été presque entièrement retiré et il y avait un trou dans le toit provenant des frottements des branches d’un arbre du voisin.. De plus, elle s’élargissait à la base, car certains pans de bois étaient pourris. Les maçons ont commencé par réparer le toit, puis, la façade étant hissée sur des  chandelles, ils ont coupé la base des pans de bois pour la remplacer par un muret de briques apparentes. Une porte a été supprimée et les deux pièces réunies, juste u
  Toujours notre 4ème maison C’est la suite de mon article du mois de février. Vous avez du lire dans les commentaires que la vie n’était pas facile tous les jours. N’ayant pas pu vendre rapidement notre maison troyenne, nous l’avons mise en location. Nous avons attendu la rentrée scolaire, au mois de septembre pour déménager, de façon à faire avant, les travaux les plus urgents. D’abord l’eau. Elle arrivait dans la cour et nous étions obligés de brancher le tuyau d’arrosage sur le compteur. Pour l’électricité, il y avait un compteur, 2 douilles et une prise de courant de petit diamètre. Il a fallu remplacer les fenêtres existantes. Le plus gros a été l’installation d’une salle d’eau WC. Nous avions mis une cuisinière dans la cuisine, qu’il fallait que je rallume tous les matins. C’est là que les enfants faisaient chauffer leurs briques…lorsqu’ils y pensaient. L’autre pièce était chauffée par un poêle à feu continu. Notre chambre

Arrivée à la campagne. Notre 4ème maison

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  C’est la suite de mes aventures immobilières. La maladie de mon mari s’aggrave. Il se retrouve dans une voiture d’handicapé et ne peut plus sortir seul. Nous nous mettons en quête d’une maison à la campagne. C’est fou ce qu’on peut trouver. Un terrain de 300m2 au lieu des 800 annoncés. Une maison, de plein pied certes, mais où il faut descendre deux marches pour aller à la salle d’eau. D’autres où il faut traverser les chambres pour aller se laver….et je ne parle pas du prix. Nous connaissions un agent immobilier au courant de nos problèmes car il nous avait déjà vendu un petit terrain au bord d’une rivière. Nous lui avons demandé de nous trouver une ruine à restaurer en échange de ce terrain, ce qui nous a permis de ne pas vendre notre maison tout de suite. On nous a d’abord pris pour des romanos. Imaginez un terrain de 1500m2 avec deux granges et deux maisons. Une des granges, qui n’avait plus de tuiles, s’est effondrée la p

Humour aéronautique

  C'est un texte que je viens de retrouver dans mes archives, distribué parait-il dans les écoles de pilotage.   Guide du pilote débutant.  1 Chaque décollage est optionnel. Chaque atterrissage est obligatoire. Tentez de toujours garder le nombre d'atterrissages que vous faites égal au nombre de décollages. 2 Si vous poussez le manche à balai en avant, les maisons deviennent plus grosses. Si vous tirez sur le manche à balai, elles deviennent plus petites. Une seule exception : si vous continuez de toujours ...tirer le manche à balai vers l'arrière, les maisons recommencent à devenir grosses. 3 Voler n'est pas dangereux. S'écraser est dangereux. 4 Il est toujours préférable d'être en bas et souhaiter être en haut que d'être en haut et souhaiter être en bas. 5 Le SEUL moment où vous avez trop de carburant est quand l'avion est en feu. 6 L'hélice devant l'avion est un gros ventilateur conçu pour garder le pilote au frais. Lors

Notre troisième maison

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Celle que nous occupions était devenue trop petite pour une famille de 7 enfants. L’ainé dormait dans un petit grenier. De plus il avait été intoxiqué par le chauffe-eau, à cause d’un mauvais réglage fait par l’EDF au moment du changement de gaz. Mon mari commençait à être handicapé et avait beaucoup de difficulté à monter les marches. Nous voulions donc une maison plus grande, de plain pied et à proximité du lieu de travail de mon mari. Contrairement aux autres constructions, nous avions des idées bien précises. Il nous fallait 5 chambres, un grand séjour, 2 WC une salle de bain et  une salle d’eau. Il fallait que la porte d’entrée soit en retrait et donne sur un hall. Il fallait que celui-ci communique avec la cuisine, le salon et la partie nuit. Il fallait que la cuisine puisse communiquer avec le garage et la salle à manger. Il fallait un cellier avec une porte donnant sur l’extérieur pour les livraisons. Il fallait un couloir assez large pour circuler facilement. L

Notre seconde maison

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En 1962, notre maison était devenue trop petite. Trois garçons dormaient dans la même chambre et le 4 ème au pied de notre lit. Le bébé dormait dans son landau. Il était temps que cela cesse. Notre société de construction nous a envoyés près d’un architecte qui devait nous demander notre avis pour sa création de types 5. Nous n’avions encore aucune idée précise. Nous lui avons seulement demandé qu’il n’y ait pas 5 portes sur 1m2 et que l’on ne soit pas obligés de fermer une fenêtre pour ouvrir une porte ! Nous voilà donc avec 4 chambres. Les deux du haut sont pour les quatre garçons, et celles du bas pour nous et pour la petite fille. La salle d’eau est toujours alimentée par un chauffe-eau à gaz instantané, et la douche se trouve au-dessus d’un bac à laver qu’il nous faut enjamber. Le chauffage est à air chaud pulsé alimenté en fuel. Nous n’avions pas chaud l’hiver car contrairement à la première qui était en briques creuses avec une d

Aventures immobilières

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  Ma première maison J’avais prévu d’expliquer comment je m’étais retrouvée à la campagne. Or, il faut déjà que j’explique pourquoi et je commence à ma première maison. Je me suis mariée en 1952. A cette époque, c’était encore la crise du logement, beaucoup d’habitations ayant été détruites pendant la guerre et la reconstruction n’étant pas assez rapide. Je vous passe donc les chambres meublées, les mansardes et le logement chez mes beaux-parents que nous avons dû subir. Une société de construction nous a proposé de nous construire une maison. Celle-ci, un type 3 avait un séjour, deux chambres, une cuisine , une salle d’eau, un cellier et des WC….un château !!! Notre première réaction a été : « Vous n’avez pas plus petit ? ». Cette maison était fournie avec un petit terrain (250m2) une petite clôture et une haie de troènes. C’était la construction de ce temps là. Tout était traditionnel : Parquets de chêne, cloisons en briques

Humour: Histoire de briques

Cette histoire a plus de 50 ans mais elle m'amuse toujours autant. Je la publie car elle n'apparait jamais sur les blogs. Monsieur l’assureur Je soussigné….chargé des réparations de la toiture du bâtiment central de l’ UNESCO,avenue Kléber, ai l’honneur de vous informer de l’accident suivant, survenu le 20 avril Quand je suis arrivé au bâtiment, j’ai découvert que l’ouragan avait fait tomber du toit du bâtiment quelques briques. J’ai donc installé sur le toit une poutre avec une poulie et j’ai hissé une caisse de briques. Quand j’ai eu réparé le toit, il restait une quantité de briques. J’ai hissé de nouveau la caisse et j’ai attaché la corde en bas. Je suis remonté et j’ai rempli la caisse avec les briques en trop, puis je suis descendu et j’ai détaché la corde. Malheureusement, la caisse de briques était plus lourde que moi et, avant que j’ai su ce qui m’arrivait, la caisse a commencé à descendre, me soulevant de terre d’un

J'ai détourné un train

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16 mars 2015 J'ai détourné un train   Samedi, c’était l’assemblée générale de mon école, l’institut d’Arsonval. Je devais donc me rendre à Paris. J’ai gardé un mauvais souvenir de mon dernier voyage. Au retour, très fatiguée de ma journée, j’ai cru que je ne pourrais jamais sortir de la gare, car il faut passer sous les voies et il y a beaucoup de marches. J’ai donc demandé en prenant mon billet, la permission de traverser les voies. Ce n’est pas possible, m’a-t-on répondu. Par contre, si vous arrivez ½ heure en avance, vous demanderez à ce que le train s’arrête sur le quai N°1. Dans la salle d’attente, le haut-parleur n’arrêtait pas d’annoncer ce changement qui a réjoui les voyageurs. Ils n’avaient pas besoin de trimballer leurs bagages en passant sous les quais. Comme vous pouvez le constater sur la photo, le quai N°1 est rarement utilisé. Il pousse même des tulipes sur la voie. Je suppose que c’est parce que la voie n’est pas en ligne droite et qu’il faut faire f

Histoire d'ascenseur

  Hier, assemblée générale des anciens darsonvaliens au 15 ème étage du ENCPB (école nationale de chimie-physique-biologie, rue Pirandello pour ceux qui connaissent Paris). Je déteste les ascenseurs, mais 15 étages à pied !!! J’ai dû partir avant la fin pour ne pas manquer mon train. Je me retrouve seule dans l’ascenseur d’un bâtiment désert le samedi après-midi. Or, pas de numéro 1. J’appuie sur le 2 et me voila dans un endroit sombre. Beaucoup de portes mais pas d’escalier en vue. Une solution, remonter au 15 ème demander de l’aide. Là, je rencontre un couple qui voulait descendre et n’y comprenait rien. Nous allons donc chercher une personne qui connaissait l’école. Celle-ci, après des ennuis avec la porte de l’engin qui refusait de s’ouvrir, nous descend au 3 ème . Victoire ! Me voici dans le hall d’entrée…en pull over. Il me faut donc remonter chercher ma veste. Mais en haut, la porte refuse de s’ouvrir à cet étage et me voilà à

Encore d’Arsonval

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  Cette photo n'est pas jolie, mais c'est la seule que je possède où il y ait la négresse. A droit, le tahitien est un pion. Chaque année, l’institut organisait une colonie de vacances. Nous partions presque tous avec le directeur, les pions, le cuisinier (que les garçons avaient porté en triomphe à la suite d’un repas particulièrement réussi) à Neauphles, aux environs de Versailles, où nous étions logés dans un petit château. Nous dormions dans des dortoirs et les doches étaient dans une salle commune. Le matin, nous participions aux corvées d’épluchage et de ménage. La vaisselle était aussi lavée par nous. Nous défilions en file indienne devant deux grands bacs où nous trempions nos gamelles. C’est dire l’état de l’eau pour les derniers ! Le soir, on mettait le tourne-disques en route et nous dansions. Il y avait un parc traversé par une petite rivière dans laquelle nous allions nager, et que nous traversions sur un tron

Toujours d’Arsonval

  Toujours d’Arsonval Perdue dans mes souvenirs, j’ai eu l’idée d’aller voir si on parlait de l’institut d’Arsonval sur Google. J’ai eu la surprise de trouver un site d’association d’anciens élèves :A2ETIA. Sur l’annuaire, j’ai trouvé mon nom suivi du sigle indiquant que j’étais « perdue de vue ». Je me suis donc manifestée et on m’a procuré le numéro de téléphone de la responsable de ma promotion. J’ai pu ainsi parler avec elle un bon moment en évoquant des souvenirs de plus de 60 ans ! L’association regroupe des personnes de plus de 57 ans car l’école est fermée depuis 1968. Elle organise des voyages, des repas, des rencontres qui parait-il sont très amusantes lorsqu’on y montre de vieilles photos. J’ai bien envie de participer au prochain repas qui aura lieu évidemment à Paris.

L'Institut d'Arsonval

publé le 2 novembre 2011     Dans mon article parlant de l'après guerre, j'ai commencé à parler de l'institut. Voici la suite       D'Arsonval Samedi, je suis allée au repas des promotions. Mais avant d'en parler, je publie le billet que j'avais fait sur mon autre blog, pour ceux qui ne l'avaient pas encore lu. C’est l’école où j’ai fait mes études de laborantine après la libération. Je crois qu’à l’époque il n’y avait que trois écoles en France qui enseignaient la biologie. Malgré son nom ronflant, c’était une vieille baraque. Les planchers étaient défoncés par endroits et on était chauffé avec des poêles. Si j’ai bonne mémoire il y avait 8 classes : 2 pour la radiologie, 4 pour la biologie et 2 classes d’atelier. C’était mixte mais les garçons étaient plutôt en atelier et les filles en bio ou radio Dans les classes il y avait seulement une allée centrale. Les bureaux étaient les uns contre les autres et ceux qui se trouvaient le long du m