l'avant guerre 5

14 février 2011

Les jouets

Nous n’avions pas d’énormes peluches, pas de poupées qui ont des tas de fonctions pas de gros jouets en plastique de toutes les couleurs. Nos ours étaient de taille normale et on pouvait dormir avec. Nos poupées étaient souvent en carton pâte et on ne pouvait pas les laver, mais on y était très attaché et on pouvait les trimballer partout plus facilement qu’une poupée cassable. On leur confectionnait des vêtements et elles avaient une chaise haute et un berceau. Nous avions aussi des baigneurs en celluloïde.

Les jouets étaient de qualité. J’avais une vraie dinette en faïence avec des tas d’assiettes et de plats. Les mécanos étaient en métal et les jeux de constructions en pierre. Il y en d’ailleurs encore deux qui existent actuellement dans ma famille : un pour construire des châteaux, l’autre des ponts. (Ils viennent de mon papa, on est conservateurs dans la famille).

Il n’y avait pas l’obsession de la sécurité. Les petites voitures et les trains étaient faits de tôles découpées et assemblées par de petites pattes en métal qui finissaient par casser.

Les garçons jouaient aux soldats de plomb, aux billes, aux osselets, aux patins à roulettes. Ils se confectionnaient des chariots avec des planches et des roulements à billes et descendaient les rues à toute vitesse. Je les enviais !

Comme jeux de société, il y avait le nain jaune, le loto, les petits chevaux (j’en ai encore un avec des chevaux en bois), le jeu de l’oie. Ces jeux existent encore pour la plupart, mais avec la télé, on a cessé les réunions familiales.

Les puzzles étaient en bois et nous avions des cartes de France découpées en départements.

Il y avait aussi les cubes, les cerceaux, les cordes à sauter, les trottinettes (certaines avec une pédale) et les toupies en bois que les garçons lançaient et faisaient tourner avec des fouets. Rien de comparable avec le « jeu du foulard »

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