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J'achète un terrain

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Je savais très bien en achetant ma maison, que je n’y resterais pas. J’étais obligée de prendre ma voiture pour faire mes courses, alors, autant habiter la campagne. Il n’y avait que deux chambres , et mes invités dormaient dans le canapé du salon. Je n’ai donc plus reçu les membres des villes jumelles. Il y avait trop d’escaliers et je me suis aperçue de cet inconvénient lorsque j’ai fait une embolie pulmonaire et qu’il m’a été impossible de regagner ma chambre. Et puis, la sirène…. Ajoutons aussi les impôts fonciers qui sont très chers à Romilly. J’avais le choix entre acheter quelque chose de convenable, ou un terrain, et je me suis mise à regarder les annonces. Un jour, je tombe sur celle-ci : Terrain de 3800m2 12 .000 euros. J’ai cru à une erreur (5 fois en dessous de sa valeur). Je me suis donc renseignée près du maire et de ma future voisine, une dame seule de mon âge, car j’étais surprise que les gens ne se soient pas précipités

Histoire de sirènes

  Avant d’en arriver à la maison que j’habite actuellement, je vais ajouter quelques petites précisions. Si bien que l’on soit quelque part, il y a toujours quelques inconvénients. Rien n’est parfait. Pour moi, c’était la sirène. Cela ne me gênait pas centre ville, mais là, à trois maisons de chez moi, il y avait une école avec un de ces engins sur le toit. J’ai été très surprise de voir qu’après les accidents (dont certains la nuit) et les premiers mercredis de chaque mois, elle sonnait tous les dimanches alors que normalement, c’est le samedi. J’ai entendu dire, mais ce n’est peut-être qu’une rumeur, que c’est à cause du curé qui fait sonner ses cloches. Il n’y a tout de même qu’une église pour 5 sirènes. J’ai commencé par me plaindre au maire, qui n’habite pas Romilly et qui m’a répondu : « ah, elles sonnent le dimanche ? » Renseignements pris par lui, c’est par raison de sécurité pour vérifier leur fonctionnement même si elles ont

Suite de mes aventures immobilières

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  Comme je l’ai raconté, j’ai dû prendre la fuite et trouver autre chose. Je savais que, par manque de temps et d’argent pour trouver quelque chose de valable, ça ne pourrait pas être définitif. L’important était d’avoir de bons voisins. En 2000, j’achète donc une maison construite au temps de la loi Loucheur. Il faut monter quelques marches pour arriver au rez-de-chaussée. Celui-ci comprend deux pièces, une petite entrée et une montée d’escalier. Il y a deux chambres à l’étage et un grenier au-dessus. On atteint la cave en passant par l’extérieur. C’est là que sont les WC ! Pour les voisins, j’ai d’un côté un couple de retraités (gendarme et aide-soignante) et de l’autre une personne âgée dont je ne me suis aperçue de la présence qu’au bout de 6 mois. Ne sachant combien de temps je devrais rester là, je me suis encore embarquée dans de grands travaux car je tiens à mon confort : Création d’une salle d’eau aux dépends de la cuisine

Mésaventures immobilières

J’ai changé de titre car la situation ne fait qu’empirer : Musique dans la journée, tir à la carabine dans le jardin et grand cirque tous les soirs, ce qui fait qu’il est arrivé à ma fille de ne pas pouvoir se réveiller pour aller travailler. J’organise une pétition et porte plainte contre le propriétaire. Ma plainte est refusée car je devrais être SA locataire. Je dois me retourner contre les voisins et on m’annonce tout de suite qu’ils sont insolvables. Je prends un avocat et nous faisons appel en se basant sur le fait que celui qui cause un tort quelconque à autrui doit le réparer et je demande des dommages car ma maison est fortement dévaluée et voulant m’en aller, je n’arrive pas à la vendre. Ma maison de campagne étant libérée de ses locataires qui l’ont laissée en piteux état, je m’y réfugie le plus souvent possible. C’est là qu’un matin je reçois un coup de téléphone : « Sais-tu ce qui est arrivé chez tes voisins ?, Il y a eu un meurtre. » Un des gars (et ce n’ét

14 juillet

Je vous avais dit dans ma suite d’aventures immobilières que la situation allait se dégrader. Je m’explique. La ville de Romilly ne veut pas créer de ghettos pour les cas sociaux. Elle s’entend avec des propriétaires de logements anciens pour subventionner les travaux et trouver des locataires dont elle paye les loyers. Je me suis aperçue après avoir acheté ma maison que j’avais ce genre de voisins. Leur propriétaire a divisé la maison voisine en 6 petits logements, 2 par étage. Il y avait à mi hauteur une terrasse reliant deux appartements, qui surplombait ma cuisine. La première année, tout s’est bien passé. L’un des locataires étant éboueur, il se levait très tôt et faisait la police dans l’immeuble pour avoir le calme. Puis, il a cessé son travail, et à partir de ce moment, c’était tous les soirs la grande fête sur la terrasse, avec barbecue, beuverie et cris, tout cela jusque 4h du matin. Je faisais appel à la police et les représai
  Aventures immobilières Elles sont loin d’être terminées. Un de mes fils ayant des connaissances en architecture me donne de bons conseils. Il me faut utiliser cette grande pièce très lumineuse pour y faire une grande salle de séjour. A une extrémité, la cuisine, qui faisant un décrochement est surmontée d’une mezzanine. A l’autre bout, ma chambre. L’ancienne cuisine sera occupée par une montée d’escalier et une salle de bain avec baignoire et douche séparées. En attendant, je dors à côté d’une tranchée destinée à l’eau, au gaz et au tout-à-l’égout et on se lave à l’étage. Le résultat est superbe. Cette grande pièce a été peinte en blanc, avec des appliques électriques et de grands patchworks aux murs. Il y a un escalier en spirale pour atteindre la mezzanine, et j’ai disposé au bord de celle-ci une rangée de plantes vertes dans des jardinières. Celles-ci s’y plaisent beaucoup au point de devenir envahissantes. Ajoutez des bibliot

Suite de mes aventures immobilières

Nous sommes en 1991. Mon mari est décédé, mes enfants mariés et il me reste mon fils handicapé et ma « petite » dernière. J’ai 60 ans et je songe à l’avenir. Je n’ai aucune famille dans le village. Il se peut qu’un jour je ne puisse plus conduire. Aussi j’envisage d’habiter de nouveau en ville. Je tiens à ma maison et n’ai pas envie de la vendre. Je calcule donc que je peux garder une des deux maisons, de louer la seconde, ce qui me permettra de rembourser un emprunt que je serai obligée de faire. J’écume donc le département à la recherche de ce qui pourrait me convenir. Je veux du plain-pied, pas trop cher, habitable de suite, à proximité du centre ville de façon à ce que je puisse me rendre à pied à la mairie, la poste, chez le docteur, le pharmacien ou le dentiste, et faire mes courses. Tout cela n’est pas facile à trouver. Je me décide pour Romilly, ville la moins chère du département. Ma maison est près du centre. Elle est jumel